Tous les mois, le salarié en portage salarial perçoit un salaire net, au même titre qu’un salarié traditionnel. Si celui-ci se base sur le montant des honoraires facturés par le professionnel dans le courant du mois, il n’en est pas moins dépourvu d’un certain pourcentage, relatif à des frais incontournables. Cotisations sociales, cotisations patronales, frais de gestion, etc., comment fonctionne la rémunération en portage salarial ? Explications.
Le calcul de la rémunération en portage salarial
Pour comprendre le calcul de la rémunération en portage salarial, il est important de bien saisir les différentes étapes qui amènent au salaire net du consultant porté.
Pour commencer, l’ensemble des honoraires facturés par l’entrepreneur forme le salaire brut, même si les congés payés, les primes de précarité et certains autres frais remboursés peuvent s’ajouter à ces derniers. Depuis cette somme globale, la société de portage salarial déduit automatiquement tout ce qui concerne les cotisations sociales du salarié porté, mais aussi les cotisations patronales et les frais de gestion inhérents à l’entreprise de portage (entre 5 et 10 % du chiffre d’affaires de l’entrepreneur).
Après déduction de ces éléments, le salaire net représente entre 47 et 50 % du salaire brut initial. Cependant, certains frais de fonctionnement peuvent être restitués et s’ajouter à la rémunération nette (tout en étant non imposable). Pour certains professionnels en portage, cet ajout représente jusqu’à 30 % du salaire brut.
Le tarif de l’entrepreneur en portage salarial
Pour bénéficier d’un salaire net confortable, l’entrepreneur en portage salarial doit savoir fixer son TJM, ou taux journalier moyen. En effet, c’est ce tarif qui est essentiel pour la rentabilité du consultant porté, puisqu’en dessous d’un certain seuil, il n’aura plus nécessairement de quoi vivre.
En règle générale, il est conseillé à tout salarié en portage d’appliquer un prix minimum de 300 euros par jour. Cela permet non seulement de faire face aux périodes d’intermission, mais en plus, de percevoir une rémunération nette assez confortable pour vivre.
Pour calculer son TJM, le salarié porté doit non seulement tenir compte de ses attentes en termes de revenus mensuels et annuels, mais aussi des tarifs en vigueur dans son secteur. Prenons l’exemple du graphisme, où il est recommandé aux débutants de facturer 300 euros par jour. Si le consultant en portage choisit de facturer 500 euros à niveau d’expérience égal, il est peu probable qu’il parviendra à convaincre assez de clients de faire appel à ses services.
